quinta-feira, 20 de outubro de 2011

Marguerite Duras : visage, voix, vi(d)e

2 comentários:

  1. Quel délice d'entendre cette voix, parfois hésitante, ces rires, ces réflexions profondes aussi, merci Hélder.

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  2. « Personne n’a jamais écrit à deux voix. On a pu chanter à deux voix, faire de la musique aussi, et du tennis, mais écrire, non. Jamais. »

    « Je ne sais pas comme je me suis tirée de ce qu’on pourrait appeler une crise, comme on dirait crise de nerfs ou crise de lenteur, de dégradation, comme serait un sommeil feint. La solitude, c’était ça aussi. Une sorte d’écriture. Et lire c’était écrire. »

    « La délivrance c’est quand la nuit commence à s’installer. Quand le travail cesse dehors. Reste ce luxe que nous avons, nous, d’en pouvoir écrire dans la nuit. Nous pouvons écrire à n’importe quelle heure. Nous ne sommes pas sanctionnés par des ordres, des horaires, des chefs, des armes, des amendes, des insultes, des flics, des chefs et des chefs. Et des poules couveuses des fascismes de demain. »

    « L’écrit ça arrive comme le vent, c’est nu, c’est de l’encre, c’est l’écrit, et ça passe comme rien d’autre ne passe dans la vie, rien de plus, sauf elle, la vie. »

    Marguerite Duras, extraits d’ÉCRIRE (Éditions Gallimard, 1993)

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    Bonne nuit, chère Colo, bon brumaire.

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